vendredi 25 novembre 2011

Le changement durable se fait dans la douceur.

Toutes tentatives de changement faites par la force renforce ce qui a besoin d'être changé au lieu de le dissoudre.
Le changement véritable, donc durable ne peut avoir lieu que dans la douceur de l'amour.

Lorsque j'étais enfant j'ai eu à l'âge de 5 ans une très très grosse frayeur. La situation était telle que pour mon entourage, l'urgence était de me sortir physiquement de la situation dans laquelle je me trouvais. Une fois mise hors de danger les priorités de mon entourage sont allées vers la personne qui menaçait mon intégrité physique. Moi je suis restée seule, avec ma peur, l'insécurité profonde que j'avais ressentie.

Cette situation a été traité comme un banal événement de la vie. Mais cette peur, cette insécurité profonde a vécu en moi pendant plusieurs décennies. Tant de choix, de combats ont été faits en réaction à cette insécurité avec leurs lots de conséquences douloureuses.
Ce fut un long cheminement pour retourner jusqu'à cette racine malade enfouie si profondément dans les méandres de l'inconscient. Refaire face à cette terrible émotion, la regarder en face, la sentir comme le jour où elle a eu lieu et là......se consoler soi même, se rassurer soi même, s'aimer soi même et ENFIN trouver un apaisement.

Apaisement après apaisement la sérénité s'incarne, belle et durable et le soleil intérieur s'installe avec de plus en plus de chaleur et de vie.

mardi 22 novembre 2011

Observer les forces opposées.

A une époque de ma vie j'ai été interpellée de percevoir comme une double force qui m'habitait. Je ressentais deux forces qui s'opposaient. Comme s'il y avait deux locomotives attachées l'une à l'autre par leurs arrières tirant chacune de leur côté.

L'une filait dans sa direction tirant l'autre. L'autre représentait la force avec laquelle j'avais envie de fonctionner et je me trouvais impuissante face à la force de la première.

Ne semblant ne rien pouvoir y faire, j'ai pris le parti d'observer et peu à peu j'ai compris que la locomotive qui était la plus forte, à cette époque, était celle qui était alimentait par la force de tous les apprentissages humains. Ce qu'il faut faire, ce qui est raisonnable, ce que tout le monde fait depuis la soit disant nuit des temps, tout ce qui est fait dans l'obligation, toutes les actions faite souvent sans réflexion, sans conscience et sans cœur........
Ainsi j'ai compris pourquoi cette locomotive était si puissante et en quoi consistait MON travail.

Peu à peu j'ai défais tout ce qui ne venait pas de mon être profond, tout ce avec quoi JE n'était pas en harmonie. Croyance après croyance, habitude après habitude, peur après peur j'ai déconstruit et je découvre avec le temps ce qui est là de toute éternité, ce qui est universellement VRAI, AUTHENTIQUE, SIMPLE, PUR.
Et tout cela vit en MOI. Le paradis est là en moi même.

Lorsque j'observe à présent ces deux forces je constate que celle qui était si forte a perdu son allant et que c'est l'autre maintenant qui a pris la main, avec douceur, sagesse, conscience. Sans rien FAIRE mais simplement en me laissant ÊTRE.

mardi 15 novembre 2011

"El Jaya" ou comment la peinture m'aide à me construire.


Je réalise que ma réceptivité me donne la liberté de me laisser guider avec foi. J'ai toujours agis ainsi sans forcément être consciente de cette aptitude. Je suis en bonne relation avec mon pôle féminin duquel je reçois grande confiance en la vie sachant m'abandonner à l’écoute intérieure.
De cette manière j'ai acquis la force intérieure de savoir attendre sans rien engager par moi-même, afin de laissez venir les événements.

Cette peinture illustre vraiment cela. J'ai été invité à la réaliser fin août. Dans un premier temps j'ai pu faire la mer et puis plus d'envie.
Au tout début du mois de novembre j'ai repris cette peinture et j'y ai fais le ciel. Puis à nouveau plus d'envie mais je sentais des résistances. Je n'arrivais pas à visualiser le bateau, il n'apparaissait pas en moi donc impossible de le dessiner.
Je suis restée devant la peinture à me recueillir, à aller chercher dans mes profondeurs.
Puis une forme est venue et je me suis laissée guider sans réflexion comme toujours. Au fur et à mesure que le bateau prenait forme, que les couleurs s'exprimaient je sentais que ce bateau me représentait là où j'en suis ici et maintenant.

Depuis qu'il est terminé, je le contemple fréquemment et je sens que quelque chose de nouveau s'installe en moi tranquillement : une sorte d'appartenance harmonieuse et sereine à ce qui est.